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« Se prendre les rayons »

Épreuves combinées. Dix en tout. A débuter par la traversée d’une grille de square entre deux barreaux. A poursuivre en attachant son vélo, éviter de se le faire désosser, emmener ce qui n’est pas fixé. Revenir plus tard et s’apercevoir qu’il manque quand même des pièces. Aller fouiller la poubelle du square, voir si on les trouve. Et s’en aller bredouille en direction de la pharmacie, panser ses plaies.

« Prendre le thé à la grenade »

Le temps de Noël n’est pas encore tout à fait là mais ses lumières et ses couleurs y sont déjà par l’impatience qu’il suscite. Avec ces quelques bulles, ce sont les prémices d’une guirlande qui reconfigure le quotidien.

 

« Prendre la Tangentielle »

L’ancien projet de tramway express au nom poétique a précédé la ligne transversale du Grand Paris Nord qui n’a conservé à sa réalisation que son initiale suivie d’un chiffre, la distinguant des multiples fils composant la toile des transports collectifs franciliens.
Mais la poésie imaginaire de ses usagers est restée sur la vitre de cet abri à deux-roues d’une gare… La boucle est bouclée.

« Prendre la douche »

Quelle déception… ne pas pouvoir continuer droit devant soi après avoir bâti ses propres plans ! Pas de quartier ! Mais on a évité le pire : la douche aurait pu devenir écossaise si elle n’avait pas laissé son empreinte sur l’invisible paroi. Ce n’est qu’une douche froide, peut-être un peu à l’italienne sur les bords.

« Prendre des vessies pour des lanternes »

Couché dans l’herbe verte pour scruter ce qui descend du ciel, à moins que ce soit à plat ventre pour contempler ce qui remonte au bord d’une marre ou…
les deux à la fois ?
Noyer ses illusions en tout cas, rêver et…
ne pas devenir myope.

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