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Été 2012, La Seine m’a habitée plusieurs mois durant lesquels j’ai séjourné sur ses rives.
Tout en restant sur place, c’est tout un petit monde qui défilait sous mes yeux
et l’objectif de mon appareil. La prise de conscience que la déambulation se déroulait
où les Impressionnistes avaient posé leurs valises ou leurs chevalets,
m’a poussée à intensifier et transposer cette écriture photo à l’époque actuelle.
Cet univers m’a donné à voir également, l’intéressante contradiction
entre l’homme avec son habitat, habituellement en dur et le milieu aquatique,
donc cette étonnante capacité d’adaptation à vivre sur une frontière.
Je retourne à La Seine l'été suivant, continuer cet « impressionnisme photo »,
découvrir de nouvelles rives et passer de nouvelles écluses. Elle ressemble à un serpent
de mer et ses rives à deux îles se reflétant (dans la mythologie celtique gauloise,
Sequana était la nymphe des sources de la Seine).
Tous les aspects de cet univers me fascine. Force est de constater que le dénominateur
commun n’est pas seulement l’eau mais aussi l’espace, parfois ressenti comme trop vaste
d’où un penchant naturel à exploiter ou construire des « barrières » pour conserver plus d’intimité.
Ce parcours se complète par un écho aux œuvres impressionnistes,
dernière étape de la conception de la série, permettant une relecture de ces oeuvres intensément
diffusées. Deux livres-photo imprimés en série limitée concrétisent cet aspect :
« Habiter la Seine » (labellisé Festival Normandie Impressionniste 2013)
et « Accoster la Seine » (2014).
Îles de la Seine (documentation) >>

Format : 25 x 20 cm, 80 pages, dos carré collé, couverture souple, édition numérotée
35 € (+ frais de port)
Extrait du livre-photo >>
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